Mémoires d'un guerrier nommé Braban
Aidés du Pinpin, nous grimpons et remontons le couloir jusqu'à une grande caverne. Un bruit de flotte nous donne une direction. Sans doute que nous avions soif. Enfin, eux. Moi, la flotte m’a jamais attiré. Nous voilà devant une rivière. Pas un petit ru tranquille et sans fond, mais un torrent en furie que même les poissons s’y mouilleraient pas. De ce fait, nous décidons de traverser. Y pas de rapport, mais bon, les malins, ils imaginent une marche aisée en se cramponnant à la pierraille. Résultat, on se fait agresser par une espèce de mille-pattes en crise de gigantisme, et voilà trois choses à la baille : les pattes, le môme voleur et le costaud qui se prend pour un écuyer. Espérons pour eux qu’ils savent mieux nager que les poissons. Le truc bizarre de cette affaire, c’est l’éternel symbole à trois doigts que l’on voit partout, même sur les mille-pattes géants en pleine mutation aquatique. Avec le reste de la troupe, on décide de rester sur terre, laissant la flotte aux spécialistes.
Aidés du Pinpin, nous grimpons et remontons le couloir jusqu'à une grande caverne. Un bruit de flotte nous donne une direction. Sans doute que nous avions soif. Enfin, eux. Moi, la flotte m’a jamais attiré. Nous voilà devant une rivière. Pas un petit ru tranquille et sans fond, mais un torrent en furie que même les poissons s’y mouilleraient pas. De ce fait, nous décidons de traverser. Y pas de rapport, mais bon, les malins, ils imaginent une marche aisée en se cramponnant à la pierraille. Résultat, on se fait agresser par une espèce de mille-pattes en crise de gigantisme, et voilà trois choses à la baille : les pattes, le môme voleur et le costaud qui se prend pour un écuyer. Espérons pour eux qu’ils savent mieux nager que les poissons. Le truc bizarre de cette affaire, c’est l’éternel symbole à trois doigts que l’on voit partout, même sur les mille-pattes géants en pleine mutation aquatique. Avec le reste de la troupe, on décide de rester sur terre, laissant la flotte aux spécialistes.
Première direction, nous voilà face à un groupe de rats. Guère le temps de compter
le nombre de doigts aux deux rats géants qui paraissent garder les lieux ; on
rebrousse chemin plutôt que de prendre les bestiaux à rebrousse poils.
Seconde
direction : 4 kobolds occupés à bouffer des rats rôtis. Pris par surprise,
ils n’ont pas le temps de digérer. Toujours aussi bizarre les kobolds du coin.
Pas nette cette affaire. Ensuite, nous tournons en rond quelque temps, avant de
retrouver notre voleur, qui poursuit son bain accroché à un ponton d’un petit
port abandonné. Sale mine le jeune homme, mais vivant.
Nouvelle errance. Nous
évitons de peu un rocher qui manque de nous aplatir. Un piège, pas de doute
possible. Qui dit piège, dit quelque chose à protéger. Gagné ! nous voilà dans le repère d’un mage
Kobold avec un œil gigantesque et de sa garde rapprochée. Monde peu aimable qui décide de nous faire
rôtir pensant que notre viande vaut bien celle de rats. Ils ne tardent pas à
mesurer leur méprise. On trouve quelques bricoles sans intérêt pour celui qui
entrave que dalle à la magie : un gros bouquin et un parchemin illisible,
une lame cassée, une sacoche aux curieuses gravures, … . Rien de palpitant,
sinon des trois doigts un peu partout, et des kobolds de plus en plus
combattants et difformes. Moi je le dis, tout ça, ça pue. Mais pas d’explication
sur l’origine de cette puanteur qui nous poursuit depuis notre première escape
chez les esclavagistes.
Balefire
Oreille-pointue nous lit le parchemin illisible. Belle prestation :
« Balefire~
Nous avons rencontré
la Reine Sorcière. Notre ruse est un succès! La Reine corrompue a consenti à
nos exigences. La première expédition des lames enchantées devraient bientôt
arriver pour votre inspection avant d'être expédiés à l'est comme ordonné.
Lorsque le puissant Wyrm se lèvera, il disposera d'une armée pour servir sa
volonté que tous redoutent! La sorcière avide exige plus d'or; pour gagner du temps, j'ai
envoyé un échantillon de son travail pour votre inspection. Envoyez l'or seulement
une fois que les lames seront arrivées - je n'ai pas confiance dans les
motivations de la sorcière pas plus qu'elle a confiance dans les nôtres.
~ Ruebald »
Bien que ce soit devenu lisible, j’y comprends pas plus.
Bien que ce soit devenu lisible, j’y comprends pas plus.
L’eau est plus calme
ici, aussi, on se lance dans un petit voyage en radeaux bricolés à partir de champignons géants. Deuxième
miracle : voilà le second noyé revenu à la surface, pris dans une toile
d’araignée. J’imagine déjà la bestiole. Géante, comme tout ce que nous
rencontrons dans ces caves, avec une couronne en forme de trois doigts sur la
tête. Gagné, sauf que la bébête parait pas plus vigoureuse que notre nageur. La prêtresse pleine de bonnes intentions s’efforce de calmer les
douleurs de Gunthar à demi-inconscient. Ça sent un peu l’embrouille, pour pas dire le
roussi, ce coup-là. Aussi, nous autres guerriers, nous parvenons à limiter les
dégâts.
Nous continuons notre
chemin naval, les deux nageurs avec nous, trempés et frigorifiés. Nous
finissons par échouer sur ce qui fut un port de brigands ou autres trafiquants.
Nous débarquons. Pas d’issue. Des éboulis curieusement placés attirent notre
attention. Bien vu ; nous décelons un passage à l’odeur peu engageante. …
Texte de Marcapuce
Pensées de l'écuyer Boris Gunthar
Après ce séjour prolongé dans l’eau glacée, Boris Gunthar grelotte de froid. Prostré sur le sol de la caverne, il fixe d’un œil morne, sans la voir, l’eau noire brièvement éclairée par les torches. Le sang et l’eau s’écoulent lentement au bout de ses doigts. Le guerrier repense au cauchemar effroyable qu’il vient de vivre dans les ténèbres :
Après ce séjour prolongé dans l’eau glacée, Boris Gunthar grelotte de froid. Prostré sur le sol de la caverne, il fixe d’un œil morne, sans la voir, l’eau noire brièvement éclairée par les torches. Le sang et l’eau s’écoulent lentement au bout de ses doigts. Le guerrier repense au cauchemar effroyable qu’il vient de vivre dans les ténèbres :
Pris dans une grande toile gluante, il a
lutté dans les ténèbres contre une monstruosité invisible. Le combat,
relativement bref, lui semble avoir duré des heures. L’ichor de la
créature, à chaque coup de hache, s’est mêlé à son propre sang. Gunthar,
dans un dernier coup désespéré, a enfin réussi à tuer l’araignée
géante. Épuisé, le venin se répandant lentement dans son organisme, le
guerrier est resté accroché à la toile, incapable de se libérer, une
partie du corps immergée.
Incapable de parler et le cœur rempli
d’espoir, il a assisté à l’arrivée de la barque de ses camarades. Il a,
avec angoisse, vu les efforts de Morticia et d’Hermione pour déchirer la
toile qui leur bloquait le chemin. Malgré des gestes débiles de son
bras valide, elles semblaient ne pas le voir ou le croire mort malgré
l’éclairage des torches.
En fait, Boris Gunthar, dans sa fièvre,
pense que les filles l’ont délibérément ignoré pendant d’interminables
secondes … avant de finalement s’occuper de lui. Il ne sait pas pour
quelle raison mais cette idée le taraude et tourne en rond dans sa
tête….
Replié sur lui-même, contemplant l’eau sombre de la caverne souterraine, Gunthar se rappelle les propos de son ami Torïn : « …Tu
es trop naïf Boris. N’accorde pas si facilement ta confiance, tu
risques d’être déçu… et surtout ne laisse jamais une offense impunie,
parole de nain… ».
Texte d'ALM Dans la salle où vivait le mage Kobold nommé Balefire, le groupe a trouvé :
- Un chandelier d'or portant une bougie noire (400 PO)
- Un énorme ouvrage contenant de nombreuses pages écrites dans une langue qui n'a pas été utilisée pendant des siècles
- Une sacoche de cavalier gravée de runes incandescentes mais qui semblent inactives. A l'intérieur du sac, il y a un tube en os et un fragment d'une épée longue enveloppée dans du coton souillé
- La lame brisée est faite d'un sombre métal cassant et coupant comme un rasoir. L'arme émet également une aura palpable de mal. Il s'agit d'un fragment d'une lame de brûlure, forgée dans le fétide Grand Marécage.
- Dans le tube en os, il y a un parchemin écrit dans un langage runique précurseur de la langue commune et utilisé il y a des siècles . Il s'agit d'un lettre d'un certain Ruebald à Balefire. La signature porte le sceau de cire représentant un dragon rampant, sa gueule redoutable fermé autour d'une orbe noire.
- La Reine Sorcière : les rumeurs parlent d'une mystérieuse et maléfique reine sorcière vivant au cœur du Grand Marécage qui se trouve plus à l'est.
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