Campagne

mardi 25 novembre 2008

Sorts pour les adorateurs d'Abadar

Voici deux nouveaux sortx pour les adorateurs d'Abadar, le Maitre de la Première Voute.

PAROLES DE VÉRITÉ D'ABADAR [ABADAR'S TRUTHTELLING]
École Enchantement (coercition) [Mental]; Niveau : Prêtre 1, Paladin 1 (Abadar)
Incantation
: 1 action simple
Composants
: V, G, FD
Portée
: Contact
Cible
: Une créature touchée
Durée
: 1mn/niveau
Jet de sauvegarde : Volonté annule ; Résistance à la magie : Oui
La créature touchée est incapable de mentir intentionnellement. Elle a droit à un jet de sauvegarde pour se prémunir de l’enchantement quand celui-ci est lancé. La créature affectée est consciente de ce qui lui arrive. Elle peut donc refuser de répondre à une question quand elle préférerait mentir, ou rester aussi évasive qu’elle le souhaite tant qu’elle dis la vérité.
Le symbole d'Abadar apparait au-dessus de la tête de la cible, indiquant à tous qu'elle est affectée par le sort.

BÉNÉDICTION DU GARDE [BLESSING OF THE WATCH]
École Enchantement (coercition) [Mental]; Niveau : Prêtre 1, Paladin 1 (Abadar)
Incantation : 1 action simple
Composants : V, G, FD
Portée : 15m
Zone d'effet: le lanceur de sorts et tous les alliés se trouvant dans un rayonnement de 15 m ou moins centré sur le personnage
Durée : 1h/niveau
Jet de sauvegarde : aucun ; Résistance à la magie : oui (inoffensif)
Ce sort procure un regain de courage aux alliés du personnage, ce qui se traduit par un bonus de moral de +1, tant aux jets d’attaque qu’aux jets de sauvegarde contre la terreur.
Bénédiction contre et dissipe imprécation.
Ce sort fonctionne uniquement dans la ville natale du jeteur de sort, en particulier dans les zones sous la juridiction de la garde municipale.

Sort pour les adorateurs de Torag

Voici un nouveau sort pour les adorateurs de Torag, le Père de la Création

STRATÉGIE DU REPLI [FALLBACK STRATEGY]
École Abjuration; Niveau : Prêtre 1, Paladin 1 (Torag)
Incantation
: 1 action simple
Composants
: V, G, FD
Portée
: Contact
Cible
: Personnelle
Durée
: 10mn/niveau ou jusqu'à utilisation (voir le texte)
Vous pouvez relancer un jet de dé juste avant que le maître de jeu déclare s'il s'agit d'une réussite ou un échec. Le résultat final du jet est celui de la relance même si elle est moins bonne que le premier jet. Ce sort fonctionne uniquement sur les actions planifiées par le jeteur de sorts pas sur les réactions (comme une attaque d'opportunité). Une seule instance de ce sort peut être active à la fois.

dimanche 23 novembre 2008

Intersession #3 - Partie 2


Pensées d'un demi-orque
Ab-rak, d'une intelligence moyenne, se demanda si le "pote-chef-guerrier-râleur" est sérieux en le menaçant comme il le fait ou s'il doit comprendre autre chose. Le demi-orque trouve l'esprit du paladin un peu embrumé à vrai dire ... mais bon comme il ne connait pas bien les humains et qu'il respecte les guerriers ...
De fait Ab-rak n'a aucune arme en sa possession à part l'encombrant corsèque qu'il compte bien revendre à l'armurier demain matin. Quant à la vilaine tête de monstre il se demande encore ce qu'il va en faire.

Ab-rak suis donc le paladin après avoir dit :
"Dis donc mon pote, j'ai rien piqué cette fois !! d'toute façon y'avait rien dans la tôle ... j'ai juste le corsèque, mais ça c'est une prise de guerre normale pissque personne m'avait dit de pas prendre de trucs sur les statues... bon on va où ? passqu'y fait faim et soif, tu sais mon copain ?!"

Méromé poursuit son idée
Devant la mairie, après avoir ordonné à Ab-rak de se ternir tranquille dans la mairie, et de n’agir ou parler uniquement à sa demande, Méromé demanda au gardien en faction l’autorisation d’avoir un entretien à l’instant pour affaire urgente. Le soldat hésita. Avec sa misérable tenue, il était peu aisé d’identifier un paladin d’Abadar qui ont coutume de se vêtir richement et avec grand goût. Aussi, Sir Graitone dût insister. Enfin, le gardien fit appeler un intendant qui mena de suite les deux compagnons auprès du maire. Honteux de son manque de dignité, Méromé posa un genou à terre, courba le dos en signe de total soumission, débuta une début d’excuses sans regarder son interlocutrice en face.

« Madame le maire, je vous prie d’accepter mes profondes excuses pour vous amener de bien tristes nouvelles dans un apparat aussi discourtois, … ». Kendra l’interrompit sans ménagement
- Sir, sachez que je n’ai pas pour habitude de recevoir des mendiants dans ce lieu. Aussi, redressez-vous, et venez en aux faits.
Le paladin se releva, croisa les yeux de son vis-à-vis et poursuivit avec un profond respect.
- Madame, je crains que nous n’ayons pu accomplir la tâche que vous nous avez assignée.
- Oui, je déduis à voir vos blessures que se cache sous notre ville un lieu fort dangereux qu’il va nous falloir annihiler. Asseyez-vous, je vais faire quérir notre prêtre, puis nous reprendrons notre conversation.
Elle se saisit d’une petite cloche de bronze posée sur son bureau de bois verni, qu’elle fit sonner par de rapides saccades. La clochette sonnait claire et nette, un tintement étrangement élevé pour un si petit instrument. Quelques secondes suffirent pour qu’un intendant pénètre dans le bureau.
- Faites venir le père Zanthus pour affaire urgente, puis apportez-nous une collation. En se tournant vers ses deux invités. Il me semble que vous en avez bien besoin.

En attendant la venue du père, durant la collation réconfortante, Méromé s’inquiétât des menaces latentes à l’encontre du village. Le maire expliqua les mesures qu’elle avait prises à cet effet, armement de tous les hommes valides, couvre-feu dès la nuit tombée, garde intensifiée, et autres précautions pragmatiques. En complément, Méromé suggéra une surveillance à l’entrée de la verrerie qui donnait comme ils avaient pu le constater vers les labyrinthes du sous-sol. Ensuite, il enchaîna par un questionnement à propos d’un jeune homme nommé Delek, assassiné il y a deux ou trois ans, amant semblait-il de Nualia, la fille adoptive du précédent et défunt prêtre.

Le père Zanthus les rejoint au bout d’une dizaine de minutes. En apercevant le paladin, il comprit la raison de sa convocation. Il prodigua un sort de soin à Méromé qui en ressentit les effets bénéfiques immédiatement. Le père s’apprêtait à retourner à la cathédrale, mais le paladin lui interdit sous ces mots :
- Père Zanthus, restez parmi nous je vous prie, je pense ce que j’ai à conter devrait vous intéresser. Puis, il leur décrit ce que lui et ses compagnons avaient découvert en poursuivant le passage anciennement muré qui menait sous la ville, dans une sorte de grand laboratoire maléfique. Le complexe semblait avoir été abandonné, puis plus récemment occupé. Il cita la première salle vide, qu’un monstre au regard particulièrement haineux gardait. Une petite salle qui contenait une sorte de bénitier en pierre orné d’un bas relief représentant une étoile à cinq branches. Dans le récipient, une eau croupie maléfique. Plus loin, une sorte d’église, dont le bassin placé sur l’autel, contenait une eau magique qui se consommait au contact de sang pour donner naissance aux mêmes types de monstres que celui de leur première rencontre. Un second bassin entouré de pieux surmontés de crânes sculptés, dont l’usage demeurait non élucidé. La petite démone détentrice de pouvoirs magiques qui s’était volatilisé. D’autres salles bien curieuses, comme celle avec une statut de marbre rouge en son centre, une salle de torture, une prison, puis la dernière qui fut fatale, jonchée de couvercles de bois qui abritaient chacun un puit dans lequel était prisonnier un zombie. Pour il donna ses premières conclusions.

- Cet endroit est maléfique, et possédé par un fort sentiment de haine. Je dirai que ses fondements magiques reposent sur la magie de Thassilon. Ce lieu a déjà été découvert, puis muré. Sans doute pour protéger Pointesable d’agression maléfique. Mais, des êtres malveillants ont brisé le mur, de cela il y a une trentaine d’années, d’après notre estimation. Je fais référence au mur de briques que nous avons découvert éventré. Pour quelle raison, dans quel but, nous n’en savons rien. Toutefois, je pense qu’un rapport existe entre l’ouverture de ce lieu, l’affaire de la famille Kaijutsu, et les évènements cruels que connut votre douce cité il y a cinq ans. Afin que vous puissiez bâtir votre propre opinion, et prendre les décisions qui s’imposeront, si vous me le permettez, je vais donner la parole à Abrak. Il vous détaillera plus finement la statue de marbre à laquelle, je crois, que notre cher ami à subtiliser une belle arme qu’il pourra sans doute vous monter, sinon vous décrire, puis nous présenter un trophée, enfin si je puis utiliser ce terme à propos d’une tête d’un des monstres que nous avons combattu. J’oubliais, après que j’ai lutté contre le gobelin mutant, Ab-rak et quelques autres ont découverts une bien curieuse salle que j’espère mon compagnon pourra nous dépeindre.
Après un court silence approbateur, se tournant vers le demi-orque, le paladin reprit la parole
- Ab-rak, à toi, nous sommes toute ouïe.


lundi 17 novembre 2008

Identifier les propriétés magiques d'un objet


Pour identifier les propriétés magiques d'un objet, il faut:
  • Etre entraîné dans la compétence Estimation
  • Lancer le sort Détection de la magie

Le DD du test est 15 + le niveau de lanceur de sort de l’objet.

En cas de réussite, vous déterminez les propriétés de l’objet et ses mots de commande.
Tenter de déterminer les pouvoirs prend 3 rounds. Le test ne peut être fait qu'une seule fois par jour sur un même objet.

Les elfes bénéficient d'un bonus de +2 (racial) aux tests d'Estimation pour déterminer les propriétés des objets magiques.

Vous ne pouvez pas déterminer les pouvoirs des artefacts de cette manière.

dimanche 16 novembre 2008

Intersession #3 - Partie 1


La nuit tombait. Le ciel sombre sans lune, le silence qui régnait à la sortie de la verrerie, répandaient une atmosphère mélancolique en parfaite harmonie avec l’esprit du Paladin. Ce dernier, dont la belle tenue ne présentait plus qu’une étoffe de tissus chiffonnée, déchirée, partiellement brulée, souillée de sang séché, perdait de sa prestance. Sévèrement blessé, il se déplaçait d’un pas lourd, sa tête courbée, son regard fixé sur le sol, sa pensée errante dans un labyrinthe de désolation de celui qui ressentait l’échec. Il entendit à peine la plainte que lui adressait Scalarel au sujet de partage d’objets non équitable. Néanmoins, cette apostrophe le fit sortir de sa léthargie. Il se redressa, se donnant une attitude digne que sa misérable tenue contredisait. Il se tourna vers l’elfe, lui présenta d’un geste rapide et précis l’épée qui avait appartenu à l’auteur de ses profondes blessures, un gobelin mutant et démoniaque.

« Prenez cette arme magique, et identifiez là pour demain », ordonna t’il à l’elfe. Puis, il braqua un regard sévère sur le demi-orque.
« Abrak, tu as menti en prétendant que tu ne possèdes aucune des armes du gobelin. Ce comportement est inacceptable, car contraire à la solidarité du groupe. D’autant que je t’avais expressément demandé de me remettre tout objet trouvé sur le corps de ce monstre. Ce que tu n’as pas fait. Aussi, je t’ordonne de livrer les dites armes à Scalarel afin qu’il puisse les identifier. C’est un ordre et j’entends qu’il soit exécuté de suite, Un refus d’obtempérer, quelles qu’en soient les raisons, et je serais dans l’obligation d’en tirer les conséquences, aussi pénibles soient-elles. »

S’adressant à nouveau à Scalarel, « Monsieur, puisque vous affirmez être équitable dans le partage des biens, ce que je ne doute en aucune manière, dès lors que vous aurez reconnu les caractéristiques de chacune de ces armes, je vous serai reconnaissant d’en effectuer un juste partage au sein de notre équipée. »

Il laissa planer quelques secondes de silence, Le temps nécessaire pour que l’échange se fasse. Soudainement, ses profondes blessures se manifestèrent. Une brève et violente douleur s’empara de son corps meurtri. Restant digne, il lutta contre celle-ci, contra l’horrible cri de soulagement parvenu au bord de ses lèvres, mais ne put éviter de contracter les muscles de son visage et de clore ses yeux dans une discrète grimace instantanée qui lui priva de s’assurer de la bonne fin du transfert. Ne voulant rien laisser paraitre, il reprit une pose noble pour s’adresser à l’ensemble du groupe.
« Rendez-vous ici, devant l’entrée principale de la verrerie, demain 8 heures. Reposez vous, car notre tâche est loin d’être achevée. N’oubliez qu’une fois ce mystérieux lieu ancestral vidé du mal qui l’habite, nous aurons à nous rendre au sommet du Chardon pour sans doute combattre un démon en cours de mutation. »

Se tournant vers Abrak: « suis moi ! ».
Le paladin, reprit sa position mélancolique, tête penchée, dos légèrement courbé, comme si un lourd poids pesait sur ses épaules. Il prit la direction de la mairie.

vendredi 14 novembre 2008

[Barbarians of Lemuria] Edition commerciale

Barbarians Of Lemuria, le jeu de Swords & Sorcery inspiré principalement par le Thongor de Lin Carter, est maintenant disponible en version commerciale. Cette version se démarque de la version gratuite sur les points suivants :

  • La mise en page est plus professionnelle
  • Les illustrations du comics ont été supprimées (problèmes de droits, je suppose)
  • L'origine des personnages permet de déterminer des avantages et des défauts
  • Le combat est plus développé
Liens utiles

Site du jeu
Site de Beyond Belief Games - éditeur du jeu
Acheter chez RPGNow au format PDF
Acheter le jeu chez Lulu.com au format papier


dimanche 2 novembre 2008

Intersession #2 - Suite



Le père Olaf, impassible et secrètement amusé, écoutait le jeune paladin donner ses suggestions, recommandations et instructions au reste de l'assemblée en agitant les bras. Visiblement, ce jeune homme cherchait à affirmer son autorité et prenait "sa mission" très au sérieux.

Quelque peu agacé par ces manières impérieuses, le père Olaf se dit qu'il devrait prendre à part le jeune Méromé et avoir avec lui une franche conversation. S'il comprenait parfaitement le désir du jeune paladin d'être reconnu comme le chef du groupe, Olaf pensait que ces manières abruptes pourraient lasser ou pire irriter certains.

Le jeune paladin deviendrait "naturellement" le chef plus par ses actions que par ses paroles. Le fait de vouloir tout régenter, même si le jeune Méromé y mettait des formes, ne pouvait que lui nuire. Certains membres du groupe pourraient y perdre leur motivation. Plus grave, le fait de décider seul, sans prendre conseil de quiconque alors qu'à ses côtés se trouvaient certaines personnes sages et de bon sens, lui avait déjà fait commettre des erreurs.

Olaf avait parfaitement perçu la contrariété de l'elfe Scalarel, même si celui-ci était fort pour dissimuler ses émotions, lorsque Méromé avait autorisé le nouveau venu Abrak à se récompenser en détroussant les cadavres. Cela allait à l'encontre de ce qui avait été décidé précédemment et Olaf imaginait bien ce que Monotech en aurait pensé s'il avait été présent.

Néanmoins, la "suggestion" du jeune paladin n'était pas dénuée d'un certain bon sens. Olaf pouvait juste regretter que le jeune sire n 'est pas pris la peine, encore une fois, de prendre conseil auprès des autres membres du groupe. En soupirant silencieusement et en levant les yeux au ciel, le père Olaf se décida, prit congé et se dirigea vers les appartements du père Zantus en méditant sur le fait qu'une conversation sérieuse avec le jeune Méromé devenait indispensable.

Béni soit Torag pour les bienfaits qu'il nous apporte.

Olaf Trek du peuple Nain