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vendredi 9 octobre 2020

Black Sword Hack

Kobayashi vient de sortir Black Sword Hack, un jeu basé sur The Black Hack (un clone de D&D) qui permet d'émuler les œuvres de la saga du Champion Eternel de Michael Moorcock, le Kane de Karl Edward Wagner mais pourquoi aussi le Cycle des Epées de Fritz Leiber.

J'ai un rapport assez ambiguë à The Black Hack, un jeu que j'aimerai aimé (j'ai participé à la relecture de sa traduction en français) mais le jeu possède trop de petites choses qui me déplaisent et qui me sortent du plaisir de jouer (l'amplitude des attributs qui a un impact énorme sur un jeu en roll under, la gestion des armures, la capacité DEALER OF DEATH de la 2e, ...). Kobayashi avait sortit Extinction qui apportait des réglages bien venus, c'est donc tout naturellement que je me suis intéressé à ce jeu de Dark Fantasy.

Le jeu fait 75 pages pour un peu plus de 4€. Il est en noir et blanc avec des illustrations typées qui mettent bien dans l'ambiance. La mise en page (similaire à Extinction) est sobre et efficace. Le livre va à l'essentiel et de suite on comprend où l'auteur veut en venir. A cela il faut ajouter tous les réglages au Black Hack apportés par Kobayashi qui améliorent grandement l'original (enfin de mon point de vue) comme une amplitude des attributs plus resserrée ou une gestion plus efficace des armures et des boucliers. Le jeu propose tout ce qu'il faut pour favoriser l'immersion comme le Doom Die pour générer des effets "trop dark", la combinaison d'une origine culture et d'anciennes carrières bien dans le ton, les armes runiques, les démons et les esprits (on peut faire du Strombringer) mais aussi des merveilles scientifiques un peu tordues (pour joueur du Hawkmoon) et les allégeances à la Balance, la Loi ou le Chaos (le Champion Eternel) au fur et à mesure que les PJ progressent en expérience. Tout est simple, décrit en quelques mots et élégant.

J'aime toujours pas les armes qui font toutes le même dé de dommages (1d6 par défaut), et je trouve dommage que le THREAT LEVEL ne s'applique que lorsque le PJ est plus faible que son adversaire, après tous les personnages sont de sombres héros.

Au final, je ne sais si ce jeu est la meilleure déclinaison du Black Hack, mais c'est bien celle qui a ma préférence (dans un univers de fantasy).

mardi 26 avril 2016

The Race Hack

Je regrettais l'absence de la notion de races dans The Black Hack mais une nouvelle fois +Mark Craddock a réglé le problème avec The Race Hack, un nouveau supplément pour TBH (après celui sur les classes). 

Cet opus est original car il présente deux approches différentes : la race comme un composant supplémentaire du personnage (dans la lignée de AD&D) et la race comme une classe (dans la lignée du Basic). En théorie ces deux approches ne sont pas miscibles mais utiliser la classe raciale de l'elfe (une forme de guerrier magicien) avec la première approche ne devrait pas poser de problème.

Une autre originalité réside dans le fait que la première approche propose deux options : la première donne des bonus/malus à certains attributs alors que la seconde renforce l'usage des attributs lors des tests. Certains capacités comme l'infravision est commune aux deux options.

Le meneur de jeu a donc le choix de l'approche et des options selon l'édition du jeu-de-rôle-le-plus-célèbre-du-monde qu'il préfère.

dimanche 24 avril 2016

The Black Hack

Parmi la myriade de clones (retro, neo, quasi), il y a un jeu récent qui se distingue des autres : The Black Hack de +David Black qui est édité chez Gold Piece Publication de +Peter Regan. THB arrive à concilier la simplicité de la première édition du jeu de rôle qui a fondé le genre et les aspects modernes les plus réussis du jeu de rôle. Mais surtout le jeu va jusqu'au bout de ses idées : ainsi on retrouve le jet sous caractéristique (faire égal ou moins avec un d20 que le score de caractéristique) mais ce principe s'applique aussi au jet d'attaque ce qui oblige à revoir les effets des armures. 

A la lecture qui s'avère rapide puisque le jeu ne fait que 20 pages, on se rend compte que la création des personnages est réellement simple et rapide et que les règles sont élégantes et faciles à hacker et/ou compléter.

Je regrette l'absence de races (mais je vais y remédier d'ici peu) et le fait que le jeu ne propose que les classes de bases que sont Guerrier, Prêtre, Voleur, Mage (appelé dans le jeu Conjurer). Néanmoins pour ce dernier point, +Mark Craddock a réglé le problème avec The Class Hack - 10 ‘OSR’ First Edition Classes qui propose de nouvelles classes (Assassin, Acrobat, Barbarian, Bard, Cabalist, Cavalier, Druid, Monk, Paladin, and Ranger). Il ne faut pas oublier de mentionner +Mike Evans qui a commencé à proposer de nouvelles classes sur son blog : Wrath of Zombie.

Le jeu possède aussi sa communauté Google+ et une version Open Game Content.