Argument
Les PJs ont été recruté pour escorter un marchand vers une région reculée et encore sauvage. Un mois auparavant, le commerçant a eu vent qu'un fort reculé était délaissé par les autorités locales peu motiver à dépenser des subsides pour un fortin en bois vermoulu censé protéger une population de colons constituée de bouseux et de baiseurs de chèvres (la vision des autorités locales diverge quelque peu de la réalité du terrain, encore que cela reste au choix du meneur de jeu). L'avide marchand est sûr de pouvoir revendre à prix forts les denrées et les produits de première nécessité qui doivent manquer cruellement aux habitants du fort.
A quelque lieue du fort, le groupe tombe sur des fermes calcinées et des fermiers horriblement mutilées. Femmes et enfants ont été systématiquement violés et éventrés de bas en haut (et pas nécessairement dans cet ordre). Les champs creusés dans les friches d’une antique forêt ont été souillés.
Le marchand, son chariot lourdement chargé, les deux mules harassées et les personnages arrivent en vue d’un fort en rondins de bois se trouve aux abords d'une épaisse forêt. A l’intérieur, on trouve des fermiers paniqués, des éleveurs éplorés et des soldats dépassés. Seuls quelques vétérans semblent garder leur calme. Les PJs finissent par faire la connaissance du commandant Gratz, un homme imbu de sa personne et vaniteux et qui souhaite plus que tout au monde repartir pour la "civilisation". Il avait envoyé des rapports alarmistes depuis plusieurs mois en espérant que le fort soit fermer une fois pour toute et là il semble presque satisfait de la situation. Son second, le jeune capitaine Ivar, fait tout son possible pour maintenir l’ordre et empêcher la mort des colons.
Menace
Le fort était censé protéger les colons des primitifs qui vivent dans la forêt depuis des siècles. Ces cannibales sont des chasseurs redoutables. Au début, ils ont acceptés la présence des colons qui leur apportaient des armes en acier, plus résistant que le fer et plus efficace pour chasser les fauves. Le premier commandant qui avait construit le fort avait même aidé la tribu locale à éradiquer leurs ennemis ancestraux, des hommes-singes. Les choses se sont envenimées depuis quelques mois. Les colons sont plus nombreux et veulent plus de terre et puis même si les primitifs sont des barbares, leurs femmes sont sculpturales et peu farouches.
Les esclandres ont fait place aux rixes et au vol de bétail. Des excursions punitives des colons aidés de quelques soldats ont mal tourné avec des huttes brûlées et des morts. Depuis deux semaines les choses ont encore empiré en passant à l’échelle du massacre réciproque.
Le lendemain le fort est assiégé par plusieurs tribus de primitifs qui pour une fois ont unis leur force. Les PJs sont coincés avec les habitants du fort. Une sortie serait héroïque (encore faut-il convaincre les soldats et les colons) mais vouer à une mort certaine.
Une expédition furtive en territoire ennemie pour aller s’emparer de leur zartu (la pierre des ancêtres) sacrée serait plus efficace et obligerait les sauvages à se retirer après avoir juré sur leur pierre sacrée qu’ils laisseraient le fort en paix.
Certains vétérans du fort pourraient suggérer de défier leur champion en combat singulier ou en une série d’épreuves permettant de tester la résistance et le courage.
Retournement
Les tentatives des personnages sont régulièrement sabotées. Gratz ne les aident en aucune manière et suivant le comportement des « héros » il leur laisse même prendre les choses en main.
Des rumeurs courent dans le fort :
- le commandant a été vu il y a plusieurs semaines avec certains vétérans se rendre la nuit dans la forêt
- Ivar, sous son calme apparent, veut la mort de tous ces sauvages qui ont tué sauvagement la femme qu’il aimait. Cette fille de colon se refusait à lui car elle était tombée sous le charme d’un sauvage.
- Certains colons ont été tués par des sabres et non par des couteaux ou des lances
- Le zartu est en réalisé une gigantesque émeraude aux pouvoirs magiques
- Le sorcier des sauvages aurait toujours voulu le mort de ces étrangers et regrette le temps où les primitifs dévoraient vivant leurs victimes.
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