Alrik à la recherche de ses origines
Grâce aux différents services rendus à la comtesse Eskain à ses gens ces derniers jours et suite à l'accueil direct mais néanmoins cordial de la comtesse, Alrik obtint un billet écrit par Danier du Luth en personne et pu enfin se rapprocher de l’intendant du château puis du chambellan personnel de la comtesse et obtenir un libre accès à la petite bibliothèque de la forteresse.
Le garde en charge ce jour là introduisit Alrik à Eclisson, le bibliothécaire en chef de Moorshroud. En chef mais surtout seul unique. Eclisson définissait à lui tout seul ce que devait être un rat de bibliothèque : petit, courbé, négligé et mortifié de voir un intrus dans son antre, d’autant plus un nain aux mœurs belliqueuses, indubitablement. Alrik du démontrer qu’il n’était pas un simple homme d’armes, mais bel et bien un homme de savoir et de connaissance. Le nain passa une demi-journée à donner de l’information sur le Nord et le Holdfast of the Steel Overlord mais le nain se montra prudent et mesuré.
Le lendemain Eclisson laissa Alrik explorer la petite bibliothèque. Le nain constata qu’elle était surtout constituée d’ouvrages et de parchemins tournant autour de la guerre et des évènements de la région du Grand Marais. Eclisson riait sous cape, ce nabot ne résisterait pas longtemps dans la poussière et sous un éclairage de fortune et puis le classement était très particulier. Mais au fil des heures du jour et de la nuit, le bibliothécaire du reconnaitre que le nain était méthodique, persévérant, d’une nature aimable et réellement cultivé. Eclisson fut petit à petit fasciné par la nature des recherches d’Alrik et se mit à l’aider pour chercher et plus rarement trouver de l’information.
La carte
Bien que récente, le parchemin était écrit dans une forme très ancienne de runes naines que seul un Grand Maitre de l’ordre des Gardiens du Savoir pouvait déchiffrer. Alrik mit la main sur un vieux manuscrit écrit en nain commun et en nain ancien qui traitait de l’art du bouclier pour trouver la clef lui permettant de traduire. Les heures passées à observer son père calligraphier et traduire des textes anciens lui servit aussi de guide.
En reliant les points les uns aux autres selon un protocole bien précis indiqué par une rune au dos, Alrik compléta la carte qui devint bien plus précise. Les textes furent plus simples à traduire. Au final la carte représentant un lieu composé d’une route, une rivière, un sentier, des bois et des montagnes et un lac. Un village ou une ville était aussi représenté le long de la route. Restant à comprendre les autres indications et surtout, où se trouvait cette ville ? En compulsant les quelques cartes présentes dans la bibliothèque, Alrik n’obtient que peu d’informations à recouper. Il lui faudrait un avis extérieur. Le nain rageait car il lui semblait connaitre cet endroit.
A court d’idée, Alrik rendit visite au Père Guyan pour lui montrer la carte car le diplomate avait beaucoup voyagé. Après une étude approfondie, Guyan sourit car il avait reconnu la rivière Saedre, la Grande Route Royale et le pont qui traversait la Saedre.
- Il s’agit de Wildsgate vraisemblablement. Je pense que vous connaissez cette libre cité dirigé par le baron de Wildsgate, un jeune homme bien malade comme bon nombre des membres de sa famille avant lui.
Alrik connaissait Wildsgate avec laquelle les nains de Stalgard commerçaient. La « ville » était tout au plus une bourgade fortifiée peuplée d’humains sympathique mais un peu frustre. Elle se trouvait à un mois de marche de la région du Grand Marais. Alrik avait accompagné son père une ou deux fois dans ce lieu et il se souvenait des mises en garde des nains : ne jamais allé au nord de la Saedre car le danger guettait dans la moindre broussaille des Terres Sauvages.
Au fait, le Père Luk avait indiqué qu’il avait fini sa mission et devait retourner au nord à Wildsgate. Hasard, coïncidence, volonté des dieux ou autre chose ?
Le clan Ember
La localisation probable de ce que représentait la carte aida Alrik a orienté ses recherches. Il se remémora lors d’une de ces visites à Wildsgate d’une mention faites à des montagnes nommées les Flèches du Marteau d'Ennemi (Foehammer) qui abritaient de puissants clans de nains, riches grâce à leurs mines. Mais aujourd'hui ils ont disparu. Le clan Ember pourrait-t’il être l’un de ses clans disparu ?
La sacoche et la clef
Les runes de la petite sacoche de cuir couverte furent faciles à identifier. Un mage elfe en visite indiqua gracieusement qu’il s’agissait de runes de préservation qui permettait de la protéger ainsi ce qu’elle contient des ravages du temps et des intempéries.
La petite clef épaisse en fer au style épuré avec un rubis incrusté était en parfait état. Elle ressemblait à un objet d’artisanat nain d’une fabrication très ancienne.
La hache
La hache de bataille que portait jadis Grond Ember et qui avait été volé par Woart « Toque Rouge » était d’une très ancienne facture. Le fer gravé de runes représentant des éclairs et le manche en bois précieux incrusté de marques runiques en métal argentée étaient en parfait état malgré le temps qui passe.
De l’avis d’Eclisson, ce type d’arme détenait de grands pouvoirs mais seuls les plus expérimentés des guerriers pouvaient les invoquer. Le Père Guyan avoua sa total incompétence mais puisque le lien semblait établi avec Wildsgate, il indiqua à Alrik que dans la Cité Libre vivait un maitre armurier nain nommé Bolo. Peut –être que lui pourrait en dire plus sur l’arme ?
Texte ALM et Raskal
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