Gael Halad au service des autres
Le
travail ne manqua point pour le jeune Paladin. Le père Guyan avait
mandaté un rafiot pour remonter le cours de la rivière pour aller rechercher
les provisions qui manquaient à la ville de Moorshroud, et les évènements récents
avaient pesés sur le moral de la population. Ne ménageant point ses
efforts, le paladin de Justicia ne cessait de courir à droite et à
gauche pour porter aide et assistance. Partout où il y avait besoin d’un
volontaire il était là... Par sa bonté et son charisme naturel, il
réconfortait ceux qui se laissait envahir par le pessimisme ou qui
baissaient les bras. A quelques reprises il avait guéri des blessures,
souvent parce que les gens tardaient à se faire soigner et l’atmosphère
des marais rendait les infections plus rapides qu’ailleurs.
Mais aussi le Paladin passait beaucoup de temps avec la soldatesque...
Il essayait de les rendre d’humeur combattante, en chassant leur
scepticisme et en leur faisant miroiter que bientôt la région
retrouverait une paix méritée, que leur courage était vu par les Dieux,
qu’ils en tiendraient compte.
Danier du Luth, jeune homme idéaliste qui s’efforçait au quotidien de remonter le moral des habitants du château était ravi de la présence du paladin qui réconfortait les corps et les cœurs. Les hommes d'armes reprenaient un peu de leur superbe même si les réalités morbides du lieu reprenaient souvent le dessus. La comtesse Teskain de la Haute Lande rentra de sa campagne contre les orques des marais sous les exclamations joyeuses de ceux qui étaient restés et qui avaient survécus aux rats qui rongeaient leurs provisions. La noble avait même retrouvé le chariot que les aventuriers avaient malencontreusement "égarés".
Plusieurs soldats devenaient plus religieux sous l'emprise des paroles exaltées du paladin et étaient prêts à en découdre avec les habitants impies de Bout-de-glisse sous l'emprise de la créature maléfique Salissak. Gael les informa qu'il avait envoyé une missive à son ordre pour que son temple mobilise des troupes. Il se passerait probablement plusieurs mois avant que les hommes d'armes dépêchés par l'ordre se rendent dans la région du Grand Marais...en espérant sans trop de difficultés.
Les deux villageois de Bout-de-glisse partirent un matin avec leur chariot récupéré par la comtesse. Ils avaient récupérés un petit pécule pour les melons et le porc qui n'avait pas été dévoré totalement par les orques. Ils semblaient mal à l'aise et n'avait jamais réussi à se mêler aux habitants de la forteresse. Ils évitaient même Grick le trappeur qui lui, n'avait eut aucune difficulté à changer de vie.
Textes de Ra-Deg et Raskal
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