Le
Paladin Gael Halad se reposait sous le ciel peu étoilé auprès du feu de
camp en prenant plaisir aux facéties des saltimbanques et à la
chorégraphie suggestive des danseuses. Cette journée avait été très bien
remplie et toute à la gloire de sa déesse Justicia ! En se remémorant
comment elle avait commencé, il se rappelait que tout n’avait pas été
réglé et qu’il restait à accomplir une partie de la quête que le groupe
s’était promis de réaliser…
Ils étaient tous partis du village de Bout-de-glisse guidés par le jeune Cooter et en compagnie du brave trappeur Grick. Leur objectif était de se rendre à la Coulée, la rivière où sévissait les pirates, dans la direction que semblaient avoir empruntés l’herboriste et son fils. Les ennuis étaient arrivés très vite puisque leur guide s’était arrêté brusquement en entendant un étrange bruit… Il avait posé comme condition que tout le monde obéisse au moindre de ses ordres puisqu’il connaissait parfaitement le marais et ses dangers , et c’est donc sans aucune appréhension que Gael s’était figé prêt au combat quand le garçon s’était écrié « ne me suivez pas ! » avant de plonger dans l’eau saumâtre. Sitôt après une nuée de minuscules poissons carnassiers s’étaient précipités hors de l’eau pour attaquer le groupe. Personne n’avait perdu son sang froid et sauf quelques morsures sans gravité ils avaient pressé le pas, le paladin fermant la marche soucieux de ce qui pouvait arriver sur leurs arrières. Il en avait trébuché et était tombé à l’eau… cela aurait pu lui être fatal puisque les piranhas des marais s’étaient précipités pour se nourrir de sa chair, mais c’était sans compter sur la protection de Justicia, bénie soit elle, qui sollicita l’aide de mystérieuses créatures aquatiques pour empêcher qu’il soit blessé ! Le jeune Cooter émergea un peu plus loin, nous saluant en nous souhaitant bonne route… je ne compris pas bien tout ce qui s’était passé, mais comme ma déesse semblait désirer que je ne m'attarda point… pourquoi vouloir tout comprendre ?!
Gael sorti sans difficulté du marais, mais pendant qu’il essorait ses vêtements, le frère Luk se prit d’un accès de colère soudain (et peu empreint de « sainteté ») en menaçant le pauvre Grick de son poignard pour connaître tous les tenants et aboutissants de ce qu’il jugeait être une « embuscade ». Ce dernier expliqua que le village adorait une divinité qui prenait l’apparence de ces étranges créatures qui m’avait protégé, et que grâce à celles ci la communauté était épargnée par les attaques venant du marais, mais que personne ne cherchait à s’en prendre à nous. Frère Luk mit un certain temps avant de se calmer, mais nous comprîmes grâce aux explications du trappeur que la mare au centre du village servait de vivier aux créatures et qu’elles étaient nourries lors de rites sacrificielles par des porcs. Nous résolûmes, frère Luk et moi, de mettre un terme à ces superstitions une fois de retour.
Le reste du voyage fût plus aisé. Nous atteignîmes la rivière à l’endroit où une vieille tour de guet surveillait une jetée destinée à recevoir des barques d’approvisionnement. L’endroit était tenu par 2 sœurs, rétives et bien armées. Faisait escale une grande barque à rames tirée par… 2 gros crocodiles. L’équipage en était une troupe itinérante de danseurs et comédiens. De jeunes filles accortes nous accueillirent mais je n’avais point de temps à accorder aux futilités. Par Eraskus Triskanian, le patron de la troupe, nous apprîmes où se tenaient les pirates, un fortin abandonné sur l’autre rive. Mais l’endroit était protégé par une baliste et un câble bloquait l’accès aux esquifs qui voulaient remonter la rivière. Il semblait que la troupe ne comportait qu’une petite dizaine de ruffians, aussi j’insistais pour que nous prenions d’assaut cette forteresse sans tarder et avant la nuit tombée. Mes camarades ayant découvert que l’herboriste et son fils étaient passés par là en traversant la rivière jusqu’à la route de l’autre bord, nous prîmes alors le même chemin. Le garde travaillant pour Eraskus qui nous aida à traverser fût étonné de constater que quelqu’un avait utilisé une barque pendant la nuit. Cela nous décida à ne plus tarder car nous pensions qu’un espion venait s’informer régulièrement de la situation.
Ils étaient tous partis du village de Bout-de-glisse guidés par le jeune Cooter et en compagnie du brave trappeur Grick. Leur objectif était de se rendre à la Coulée, la rivière où sévissait les pirates, dans la direction que semblaient avoir empruntés l’herboriste et son fils. Les ennuis étaient arrivés très vite puisque leur guide s’était arrêté brusquement en entendant un étrange bruit… Il avait posé comme condition que tout le monde obéisse au moindre de ses ordres puisqu’il connaissait parfaitement le marais et ses dangers , et c’est donc sans aucune appréhension que Gael s’était figé prêt au combat quand le garçon s’était écrié « ne me suivez pas ! » avant de plonger dans l’eau saumâtre. Sitôt après une nuée de minuscules poissons carnassiers s’étaient précipités hors de l’eau pour attaquer le groupe. Personne n’avait perdu son sang froid et sauf quelques morsures sans gravité ils avaient pressé le pas, le paladin fermant la marche soucieux de ce qui pouvait arriver sur leurs arrières. Il en avait trébuché et était tombé à l’eau… cela aurait pu lui être fatal puisque les piranhas des marais s’étaient précipités pour se nourrir de sa chair, mais c’était sans compter sur la protection de Justicia, bénie soit elle, qui sollicita l’aide de mystérieuses créatures aquatiques pour empêcher qu’il soit blessé ! Le jeune Cooter émergea un peu plus loin, nous saluant en nous souhaitant bonne route… je ne compris pas bien tout ce qui s’était passé, mais comme ma déesse semblait désirer que je ne m'attarda point… pourquoi vouloir tout comprendre ?!
Gael sorti sans difficulté du marais, mais pendant qu’il essorait ses vêtements, le frère Luk se prit d’un accès de colère soudain (et peu empreint de « sainteté ») en menaçant le pauvre Grick de son poignard pour connaître tous les tenants et aboutissants de ce qu’il jugeait être une « embuscade ». Ce dernier expliqua que le village adorait une divinité qui prenait l’apparence de ces étranges créatures qui m’avait protégé, et que grâce à celles ci la communauté était épargnée par les attaques venant du marais, mais que personne ne cherchait à s’en prendre à nous. Frère Luk mit un certain temps avant de se calmer, mais nous comprîmes grâce aux explications du trappeur que la mare au centre du village servait de vivier aux créatures et qu’elles étaient nourries lors de rites sacrificielles par des porcs. Nous résolûmes, frère Luk et moi, de mettre un terme à ces superstitions une fois de retour.
Le reste du voyage fût plus aisé. Nous atteignîmes la rivière à l’endroit où une vieille tour de guet surveillait une jetée destinée à recevoir des barques d’approvisionnement. L’endroit était tenu par 2 sœurs, rétives et bien armées. Faisait escale une grande barque à rames tirée par… 2 gros crocodiles. L’équipage en était une troupe itinérante de danseurs et comédiens. De jeunes filles accortes nous accueillirent mais je n’avais point de temps à accorder aux futilités. Par Eraskus Triskanian, le patron de la troupe, nous apprîmes où se tenaient les pirates, un fortin abandonné sur l’autre rive. Mais l’endroit était protégé par une baliste et un câble bloquait l’accès aux esquifs qui voulaient remonter la rivière. Il semblait que la troupe ne comportait qu’une petite dizaine de ruffians, aussi j’insistais pour que nous prenions d’assaut cette forteresse sans tarder et avant la nuit tombée. Mes camarades ayant découvert que l’herboriste et son fils étaient passés par là en traversant la rivière jusqu’à la route de l’autre bord, nous prîmes alors le même chemin. Le garde travaillant pour Eraskus qui nous aida à traverser fût étonné de constater que quelqu’un avait utilisé une barque pendant la nuit. Cela nous décida à ne plus tarder car nous pensions qu’un espion venait s’informer régulièrement de la situation.
Le vieux château tenu par les pirates
Dès cet instant c’est le brave trappeur Grick qui nous servit de guide.
Lui et Scaban prirent de l’avance pour reconnaître si le chemin était
sur. Nous pûmes ainsi atteindre rapidement la forteresse en évitant de déranger des créatures vivant sous un pont. Je m’attendais
à voir une ruine puisqu’elle était abandonnée, mais il n’en était rien.
Les murs étaient encore bien solides. Elle était adossée à la rivière
sur un promontoire. Nous décidâmes de la contourner sans éveiller
l’attention d’une hypothétique sentinelle. Grick fût magistral dans son
rôle et méritât déjà bien la récompense que je lui avais promis. Nous
avions contourné l’entrée principale puisque certains avaient cru
entendre un ours et des mégères à cet endroit… pourquoi pas après tout !
Les ruffians ont des mœurs curieuses…
L'ours au chapeau bleu est attaché au pied du château
Au pied des remparts, nous décidâmes d’escalader pour prendre par
surprise les gredins. Scaban en raison de sa nature leste n’eut aucun
problème à grimper le mur aux pierres vermoulues. Mais malgré la corde
qu’il nous avait lancé, frère Luk ne parvint pas à faire plus d’1 mètre.
J’eu moi-même quelques problèmes dans cette tâche dois je me l’avouer…
Mais c’est quand le prêtre mit pied à terre sur le chemin de ronde
qu’il fit un bruit tel que tout le voisinage fût mis en émoi… Nous
issâmes alors frère Luk par la force. Le mal était fait, les ruffians
accouraient de partout ! Heureusement le jeune Scaban avait avec grande
intelligence choisit d’aborder un secteur couvert par un bâtiment voisin
ce qui nous évitât d’être lardés de traits.
Alrik et frère Luk choisirent d’aller d’un côté du chemin de ronde, moi de l’autre, et Scaban descendit prestement… je pensais qu’il désirait se cacher, ce dont je n’aurai pu lui tenir rigueur étant donné la situation, mais il n’en était rien. Il attendit en embuscade un malfaisant avant de lui trancher la gorge, ainsi que je le découvris plus tard…
Alrik et frère Luk choisirent d’aller d’un côté du chemin de ronde, moi de l’autre, et Scaban descendit prestement… je pensais qu’il désirait se cacher, ce dont je n’aurai pu lui tenir rigueur étant donné la situation, mais il n’en était rien. Il attendit en embuscade un malfaisant avant de lui trancher la gorge, ainsi que je le découvris plus tard…
Pour ma part je choisis de charger prestement, et d’un coup d’estoc embrocha le premier que je rencontrais. Prenant le premier escalier, je descendis dans la cour puis galopais vers une maison entourée de palissades vers laquelle plusieurs semblaient se diriger.
Il m’avait bien sembler depuis ce matin que ma déesse m’entourait des ses grâces, mais pour le coup jamais je n’avais senti autant d’aisance dans le combat que dans ce moment : A chacun de mes coups 1 gredin tombait… j’en étais à 3 occis quand je fus sérieusement touché par le tranchant d’une hache dans le dos… je reconnu le fieffé au couvre chef rouge qui préoccupait tant Maître Alrik, et alors que je m’écriais pour prévenir le nain, ma main jusque là si experte fit un mouvement de côté pour l’éviter… je compris aussitôt que ma déesse ne m’autorisait pas à achever ce criminel et renonçant à poursuivre le combat, je laissais à frère Luk et à Maître Alrik le soin de continuer la besogne. Frère Luk réussit à le maitriser en l’enserrant de toutes ses forces tandis que le nain l’assomma d’un coup… Comme ils avaient fini par occire le reste de la troupe, la bataille finit là !
Alrik resta avec le criminel qui l’avait privé de son père, tandis que frère Luk et moi décidâmes de fouiller toute la forteresse : sur les tours 2 gredins transpercés par les traits d’arbalète de frère Luk gisaient près de la baliste, et dans une habitation annexe où s’entreposait le butin d’objet divers, nous trouvâmes une cave où plusieurs prisonniers dont 1 enfant attendaient de retrouver quelque liberté. Frère Luk semblant en proie à une défiance disproportionnée attendit que je sois là pour les en sortir. Ils avaient été capturés par les pirates lors de précédents abordages. Le gamin était montreur d’ours et son redoutable compagnon l’accueillit avec joie. Il n’était pas agressif, donc je l’affranchis lui aussi. Un des hommes prisonnier s’avéra être le talentueux artisan qui avait construit la baliste et le câble à travers la rivière.
Maintenant il nous restait à accomplir la justice du royaume… le ruffian reconnu ses crimes avec orgueil et vanité, et comme le nain nous montra les objets dérobés à sa famille qui était en la possession de l’assassin, il ne fit aucun doute à mes yeux que je me devais d’appliquer une saine décision de justice en exécutant par pendaison le malandrin. Alrik souhaitait m’assister pour assouvir le désir de vengeance qui l’animait, nous le pendîmes au vue et au sus de tous à la plus haute tour du château.
Enfermé dans une cave, nous libérames quatre prisonniers : un maitre artisan qui avait construit la gigantesque arbalète, deux acrobates dont le bateau avait et coulé et un gamin délurée au chapeau bleu qui se présenta comme Kim-kim. Ce petit jeune était montreur d'ours et les retrouvailles avec Growly son ours furent émouvantes. Kim-kim proposa de nous aider car il estimait nous devoir la liberté.
Alrik me confia le butin récolté pour que j’en fasse bon usage. Il fut partagé en toute équité une fois retournés à notre point de départ… Entretemps je requis une fois de plus les services du trappeur pour qu’il aille chercher la grande barque et son équipage, afin d’acheminer gens et biens à bon port. Je lui donnais son gage sur mes gains, 2 pièces d’argent qu’il avait fort mérité !
L'étrange barque d'Eraskus accompagné de ses donzelles et tirés par 2 énormes crocodiles
Texte de Ra-Deg
Butin
- 200 PO (butin de Woart Casque-rouge chef occis des pirates)
- 1 hache de bataille appartenant à la famille d'Alrik
- 1 sacoche en cuir gravée de runes, héritage d'Alrik
Session 2 du 16/11/2012
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