LES CHAROGNARDS
Moi Azorine, milicienne, j’avais gardé l’elfe noir à la demande du paladin mais je voulais à mon tour découvrir cette citadelle enfouie. J’avais envie d’action. J’ai donc réussi à convaincre mes compagnons d’aller explorer les zones encore non visitées.
Nous allâmes d’abord à la gigantesque caverne pour voir ce qui se cachait dans la partie de gauche. Nous vîmes des puits et nous fûmes agressés une odeur très forte émanant de ces gros trous. Soudain trois créatures monstrueuses jaillirent des puits. Leur corps annelé était doté de nombreuses pattes et atteignait près de 3 mètres de long. La créature ressemblait à un croisement entre un mille pattes et un ver géant. Le nain reconnu des charognards rampants mais leur peau d’un vert uniforme avait tourné au blanc laiteux, laissait supposé qu’ils avaient mutés. Huit fins tentacules prenaient naissance près d’une bouche possédant des dents en cercle concentriques. Nous nous rendîmes compte que ces tentacules longs d'une soixantaine de centimètres étaient enduits d'une substance gluante à effet paralysant. Le combat fut âpre mais nous en sortîmes vivant.
LE PUITS ECLAIRE
Le premier puits à droite était éclairé et avait attiré notre attention. L’endroit semblait être une zone de transit pour les travaux de l'exploitation minière - de grandes quantités de pioches, de pelles et d'autres outils d'excavation se trouvent ici et là.
Un air froid et sec remontait du puits. Une sorte d’échelle faite de madriers permettait de descendre. Les madriers étaient fixés à de très veilles accroches en fer qui semblaient tenir encore le coup. Nous décidâmes de descendre ce puits qui s’enfonçait sur plus de 30 mètres. La longue descente fut éprouvante : l’air était froid et les madriers peu adaptés à l’escalade.
Le nain pensa tout haut : « cela ressemble à puits d’aération ».
« UNE MINE ? »
Le puits déboucha dans une caverne étroite et droite de 5m de large qui s’enfonçait dans les ténèbres à droite et à gauche.
Parmi les gravats on distinguait deux paires de rainures qui avaient été creusées dans le sol et ceci de manière parallèle aux parois du tunnel. Les paires de rainures étaient écartées d’environ un mètre de distance.
Le plus remarquable était une plateforme de cinq mètres de haut en bois plutôt branlante avec d'énormes roues aussi en bois. La plateforme se trouvait à quelques mètres du puits. On distinguait tout un système d'engrenages et de leviers au sommet de la plate-forme ainsi qu’un long foret métallique pointu de deux mètres de diamètre et six mètres de long.
Les roues de la chose étaient trop larges pour tenir dans les rainures.
Après examen et selon Alrik, cet engin bizarre est un foret géant utilisé par les duergars pour creuser rapidement des tunnels de siège. Dans des circonstances normales, la foreuse serait maniée par une demi-douzaine de duergars mineurs équipés de gantelets magiques leur donnant une puissance d’ogre, et pourrait facilement être déplacée à travers un demi-mile de roche solide par jour.
Nous comprimes que la foreuse avait servi à percer la partie des anciens tunnels qui s’étaient effondrés (ou que les nains du culte d’Amrielle avaient effondrés pour se protéger). Après un examen attentif, le mage se rendit compte que la foreuse avait rendu l’âme.
« CE N’EST PAS UNE MINE ! »
Le mage toujours avide de magie détecta que les rails étaient, selon ses dires, légèrement magiques. Mouais. Le nain, quant à lui, prenait des poses d’intellectuel essayant de comprendre où il se trouvait. Il affirma que ce lieu n’était pas une mine.
A suivre...
La suite, la suite
RépondreSupprimerhalala, mes fans sont exigeants ^^
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