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mardi 1 mars 2011

[Dragon Age] Session 7 (25/02/2011)

J'ai bien vécu aussi je veux mourir l'esprit serein et libéré. Un secret m'obsède depuis des années. Notre Bann, fut un comploteur et un meurtrier, certes à l'insu de lui-même car un chien maléfique vivait auprès de lui. Quand je dis un chien, je devrais dire un apostat qui avait pris la forme d'un mabari. Je sais que c'est confus mais mon grand age fait que j'ai des absences.

Des aventuriers venus de l'ouest furent engagés par le Bann pour tuer les bandits qui ravageaient la région sous les ordres du Bann. D'aucun pense qu'il voulait s'en débarrasser maintenant qu'ils n'étaient plus utiles. Leur utilité ? ils avaient permis à Trumhall de supplanter l'ancien Bann, Valdur Krole. Ce dernier eut à un moment la possibilité de retrouver son rang (enfin si on l'avait réélu) mais les choses ne se sont pas passées comme tout le monde l'attendait.  Les aventuriers ont été efficaces, ils ont tués les bandits et mis la main sur les preuves qui accusaient le Bann Trumhall. Après un affrontement avec le Bann, le mage-chien et des mercenaires, la mort du mabari mis fin au combat. Le barbare des montagnes, un des aventuriers, a permis d'apaiser tout le monde, notamment un mage du Cercle qui semblait exalté face au "démon" comme il l'appelait. Je ne parlerait pas d'un marchand nain capable de vendre des binocles à un aveugle et de son serviteur elfe qui firent des ravages à l'extérieur. Seule une jeune femme mercenaire arriva à s'en sortir. Elle resta un temps avec le Bann puis elle disparue.

Je dus alors prendre une décision qui me couta mes nuits. Les gens de la vallée avait déjà assez souffert et apprendre que leur Bann, héros de la vallée était en fait un homme manipulé et à l'origine des malheurs de tous même indirectement aurait été trop cruel. Je décidai de cacher les évènements au peuple de la vallée. Ce secret fut un poids à porter durant toute ma vie, toute ma vie.
Trewin, quelques jours avant sa mort à l'âge canonique de 62 ans.

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Roshek était très satisfait de lui !


Pendant qu’il harnachait sa mule avec l’aide Falos (qui semblait avoir pris cette dernière en affection) des diverses provisions chapardées dans le campement en prévision de leur longue route, il se remémorait les derniers évènements. Son père aurait été très fier de lui à la façon qu’il avait eu de mener son groupe jusqu’à la victoire finale. Avec quelle maestria et une maitrise totale de ses talents d’orateurs, il avait su attiré la sympathie et la confiance de la population !
Il soupira: lui seul avait un tel talent... Rylan était trop lunatique et ombrageux, Arcill était une montagne de muscles, gentil du reste, mais tellement naïf comme tous ces non civilisés, et Falos... Falos était un elfe tout simplement. Roshek avait même réussi à exploiter au mieux la valeur pécuniaire du butin ramassé... Bon, certes il aurait bien récupéré un peu plus s’il avait eu le temps de rendre “contre récompense” leurs biens aux villageois, mais il en avait gardé assez pour des futures transactions au cours de leur voyage, et la “générosité” dont il avait fait preuve lui serait sans doute de quelque utilité s’il devait revenir dans le coin faire quelques affaires...
Et puis, quelle brillante idée de vouloir vendre (cher) le carnet au Bann.. Quel flair il avait eu... Son plan avait finalement été adopté, souriait sous cape le nain, et il avait même réussi à rallier à cette idée ses compagnons... Bien manœuvré en vérité ! Ce n’était pas gagné d’avance, héhé...
Cette aventure avait réussi à rendre le groupe encore plus solidaire, ce dont se félicitait Roshek... Que voilà une bonne équipe! Je suis décidément un bon meneur d’hommes, se répétait le nain... Il avait réussi à ménager les susceptibilités de chacun, tout en conservant son but initial: Se remplir les poches !
Certes, il était un peu dommage  d’avoir à redistribuer à chacun sa part... Roshek soupira: le mage va dilapider sa fortune en dons divers, le barbare va tout dépenser en boisson et équipement, Falos... enfin Falos était un elfe... Mais bon, ils l’avaient tous mérité et Roshek était fier de ses hommes !
Désormais il savait compter sur les capacités guerrières d’Arcill et de Falos, et avait compris qu’il ne fallait pas sous estimer les inspirations (quelque fois nébuleuses) de Rylan. Ce dernier prenait de l’assurance ce qui était bien, mais il faudrait sans cesse le canaliser pour éviter les impairs que son manque de diplomatie pouvait engendrer. Le barbare restait facile à manipuler, mais le nain l’aimait bien, et il comptait bien l’aider à asseoir son rang parmi les grands... Ce serait toujours utile à l’avenir. Quand à Falos, son serviteur Falos... Son ami certes... Mais un elfe!

Texte de Michel 

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Extrait tiré “des aventures d’un elfe parmi les humains”, récit se voulant autobiographique d’un elfe dénommé Falos, mais dont l’authenticité n’a pas été prouvée à ce jour:

“ Comme à son accoutumé, le Maître avait été grandiose, sa harangue ayant réussi à enthousiasmer le plus blasé des villageois de Logerswold. La foule était en liesse et criait nos louanges et mon Maître, notre Chef, le nain Roshek, était sans cesse sollicité pour raconter une nouvelle fois les exploits que sa faconde rendait si agréable à entendre. J’admirais sans réserve l’humilité de mon Maître, mon ami, qui tâchait toujours de mettre en avant ses compagnons, le mage Rylan et l’alvar Arcill, en sous-estimant grandement ses fabuleuses prouesses, dont la moindre était d’avoir tué net d’un carreau d’arbalète le chef des brigands surnommé “Main Sanglante”, un géant de 7 pieds doté d’une armure de plates et d’un hachoir gigantesque. Sa mort avait mis fin au carnage que nous avions fait parmi leurs rangs, et avec la clémence qui le caractérise tant, mon Maître avait fait grâce à 2 malandrins que nous avions ramené. Son amitié pour moi était si forte qu’il ne cessait même de répéter aux villageois enfin délivrés des terreurs et de la disette à quel point mon aide avait été précieuse quand je rechargeais son arbalète ou que je protégeais ses arrières quand il était au plus fort des combats, sans aucune autre arme que ses poings d’airain, selon ses habitudes.
Une délicieuse jeune humaine (selon mes critères elfiques) s’en était même émue et s’était offerte à moi... Le Maître m’avait, d’un sourire plein d’émotion et de complicité, fait comprendre que j’avais le droit de consommer la donzelle, mais conscient de mon rang, j’avais préféré rester avec la mule de mon ami, mon protecteur, pendant la nuit..........
.......... Le mage Rylan était persuadé que la bête griffue aux dents acérées qui accompagnait le Bann était en fait un démon. Aussi notre Chef, le nain Roshek, décida d’attaquer le campement à 1 contre 10 pour purger le mal de la vallée. Mon devoir était de l’accompagner, ce que je fis, tandis que le mage et le barbare nous emboitèrent le pas. Devant la tente du noble, notre maître, n’écoutant que son courage indomptable, proposa d’affronter la garnison entière pendant que le mage et l’alvar n’auraient qu’à expulser l’abjecte créature dans les limbes. Il me laissa le choix de garder les chevaux pour protéger ma vie, mais je décida de lier mon sort au sien, lui dont l’amitié sincère était pour moi un réconfort de tous les instants. L’affrontement fut un prodige de prouesses martiales et nous laissâmes sur le carreau la quasi totalité des soldats et mercenaires ennemis sans récolter plus que quelques égratignures. Pendant ce temps, pouvant tranquillement utiliser sa science, le mage Rylan dispersait l’Innommable ! Nous avions vaincu encore une fois !....”

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