Campagne

Mes productions

dimanche 23 novembre 2008

Intersession #3 - Partie 2


Pensées d'un demi-orque
Ab-rak, d'une intelligence moyenne, se demanda si le "pote-chef-guerrier-râleur" est sérieux en le menaçant comme il le fait ou s'il doit comprendre autre chose. Le demi-orque trouve l'esprit du paladin un peu embrumé à vrai dire ... mais bon comme il ne connait pas bien les humains et qu'il respecte les guerriers ...
De fait Ab-rak n'a aucune arme en sa possession à part l'encombrant corsèque qu'il compte bien revendre à l'armurier demain matin. Quant à la vilaine tête de monstre il se demande encore ce qu'il va en faire.

Ab-rak suis donc le paladin après avoir dit :
"Dis donc mon pote, j'ai rien piqué cette fois !! d'toute façon y'avait rien dans la tôle ... j'ai juste le corsèque, mais ça c'est une prise de guerre normale pissque personne m'avait dit de pas prendre de trucs sur les statues... bon on va où ? passqu'y fait faim et soif, tu sais mon copain ?!"

Méromé poursuit son idée
Devant la mairie, après avoir ordonné à Ab-rak de se ternir tranquille dans la mairie, et de n’agir ou parler uniquement à sa demande, Méromé demanda au gardien en faction l’autorisation d’avoir un entretien à l’instant pour affaire urgente. Le soldat hésita. Avec sa misérable tenue, il était peu aisé d’identifier un paladin d’Abadar qui ont coutume de se vêtir richement et avec grand goût. Aussi, Sir Graitone dût insister. Enfin, le gardien fit appeler un intendant qui mena de suite les deux compagnons auprès du maire. Honteux de son manque de dignité, Méromé posa un genou à terre, courba le dos en signe de total soumission, débuta une début d’excuses sans regarder son interlocutrice en face.

« Madame le maire, je vous prie d’accepter mes profondes excuses pour vous amener de bien tristes nouvelles dans un apparat aussi discourtois, … ». Kendra l’interrompit sans ménagement
- Sir, sachez que je n’ai pas pour habitude de recevoir des mendiants dans ce lieu. Aussi, redressez-vous, et venez en aux faits.
Le paladin se releva, croisa les yeux de son vis-à-vis et poursuivit avec un profond respect.
- Madame, je crains que nous n’ayons pu accomplir la tâche que vous nous avez assignée.
- Oui, je déduis à voir vos blessures que se cache sous notre ville un lieu fort dangereux qu’il va nous falloir annihiler. Asseyez-vous, je vais faire quérir notre prêtre, puis nous reprendrons notre conversation.
Elle se saisit d’une petite cloche de bronze posée sur son bureau de bois verni, qu’elle fit sonner par de rapides saccades. La clochette sonnait claire et nette, un tintement étrangement élevé pour un si petit instrument. Quelques secondes suffirent pour qu’un intendant pénètre dans le bureau.
- Faites venir le père Zanthus pour affaire urgente, puis apportez-nous une collation. En se tournant vers ses deux invités. Il me semble que vous en avez bien besoin.

En attendant la venue du père, durant la collation réconfortante, Méromé s’inquiétât des menaces latentes à l’encontre du village. Le maire expliqua les mesures qu’elle avait prises à cet effet, armement de tous les hommes valides, couvre-feu dès la nuit tombée, garde intensifiée, et autres précautions pragmatiques. En complément, Méromé suggéra une surveillance à l’entrée de la verrerie qui donnait comme ils avaient pu le constater vers les labyrinthes du sous-sol. Ensuite, il enchaîna par un questionnement à propos d’un jeune homme nommé Delek, assassiné il y a deux ou trois ans, amant semblait-il de Nualia, la fille adoptive du précédent et défunt prêtre.

Le père Zanthus les rejoint au bout d’une dizaine de minutes. En apercevant le paladin, il comprit la raison de sa convocation. Il prodigua un sort de soin à Méromé qui en ressentit les effets bénéfiques immédiatement. Le père s’apprêtait à retourner à la cathédrale, mais le paladin lui interdit sous ces mots :
- Père Zanthus, restez parmi nous je vous prie, je pense ce que j’ai à conter devrait vous intéresser. Puis, il leur décrit ce que lui et ses compagnons avaient découvert en poursuivant le passage anciennement muré qui menait sous la ville, dans une sorte de grand laboratoire maléfique. Le complexe semblait avoir été abandonné, puis plus récemment occupé. Il cita la première salle vide, qu’un monstre au regard particulièrement haineux gardait. Une petite salle qui contenait une sorte de bénitier en pierre orné d’un bas relief représentant une étoile à cinq branches. Dans le récipient, une eau croupie maléfique. Plus loin, une sorte d’église, dont le bassin placé sur l’autel, contenait une eau magique qui se consommait au contact de sang pour donner naissance aux mêmes types de monstres que celui de leur première rencontre. Un second bassin entouré de pieux surmontés de crânes sculptés, dont l’usage demeurait non élucidé. La petite démone détentrice de pouvoirs magiques qui s’était volatilisé. D’autres salles bien curieuses, comme celle avec une statut de marbre rouge en son centre, une salle de torture, une prison, puis la dernière qui fut fatale, jonchée de couvercles de bois qui abritaient chacun un puit dans lequel était prisonnier un zombie. Pour il donna ses premières conclusions.

- Cet endroit est maléfique, et possédé par un fort sentiment de haine. Je dirai que ses fondements magiques reposent sur la magie de Thassilon. Ce lieu a déjà été découvert, puis muré. Sans doute pour protéger Pointesable d’agression maléfique. Mais, des êtres malveillants ont brisé le mur, de cela il y a une trentaine d’années, d’après notre estimation. Je fais référence au mur de briques que nous avons découvert éventré. Pour quelle raison, dans quel but, nous n’en savons rien. Toutefois, je pense qu’un rapport existe entre l’ouverture de ce lieu, l’affaire de la famille Kaijutsu, et les évènements cruels que connut votre douce cité il y a cinq ans. Afin que vous puissiez bâtir votre propre opinion, et prendre les décisions qui s’imposeront, si vous me le permettez, je vais donner la parole à Abrak. Il vous détaillera plus finement la statue de marbre à laquelle, je crois, que notre cher ami à subtiliser une belle arme qu’il pourra sans doute vous monter, sinon vous décrire, puis nous présenter un trophée, enfin si je puis utiliser ce terme à propos d’une tête d’un des monstres que nous avons combattu. J’oubliais, après que j’ai lutté contre le gobelin mutant, Ab-rak et quelques autres ont découverts une bien curieuse salle que j’espère mon compagnon pourra nous dépeindre.
Après un court silence approbateur, se tournant vers le demi-orque, le paladin reprit la parole
- Ab-rak, à toi, nous sommes toute ouïe.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire